Femme, le galant et aimable chevalier que tu aimes
et le dragon a pensée sinueuse et tourmentée que tu craignes
est un monstre a deux têtes capables de les caresses les plus tendres,
générateur également d’une violence soudaine et cruelle.
Femme, ta maison est une caverne avec une hypothèque,
une caverne sombre et amère de lunes éclipsées
où tu es attachée à une chaîne avec des maillons invisibles
difficile à traîner, impossible à briser.
Femme, l'estime et la haine, la peur et la déception
forniquent remplissant ta tête avec enfolies papillons
tandis que les miettes aigries de l'amour remplissen
tavec les flaques du ressentiment le sol où tu marches.
Femme, le paradis est la fuite rêvée, inaccessible,
le purgatoire l’habitacle où tu mâches la peine.
les limbes le sillon où est tuée la joie,
l'enfer le bleu infligé sur ta épiderme.
Traduction: Germán Vigo García
Vous pouvez lire la version originale et la traduction en espagnol sur le lien ci-dessous http://manelalonso.blogspot.com/2010/05/cuaderno-de-los-trujimanes-quadern-dels.html
MANEL,
ResponEliminaES UN POEMA BELLÍSSIM EN LA SEVA CRUELTAT I SONA MERAVELLOSAMENT EN LA LLENGUA DE MOLIÈRE.
REP EL MEU AFECTE!
Gràcies, Glòria. He tingut la sort que el cantautor Carles Pastor l'haja musicat per al seu nou disc dedicat a poetes valencians vius i que ara mateix es troba en procés de gravació.
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