V
On marche
et, au même temps, on mûrit
en pensant,
d’une manière équivoque,
qu’on va
tout droit,
sur une vie
sinueuse,
rarement
amicale,
mais on est
dans l’erreur,
notre
chemin est marqué
par le
cercle quotidien, le cercle annuel.
On est plongé
dans un monde
qui roule
sur lui-même,
qui fait de
tours sur un point de lumière,
et chaque
jour est recommencer,
et chaque
année est recommencer,
de l’aube
au coucher du soleil,
de
l’équinoxe d’été à celui de l’hiver,
de la réalité au rêve.
Traduction d'Emili Gil
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